Apparemment, il suffit d'un plongeon dans le Gardon pour réveiller notre naïade endormie. Le soleil me réchauffe le visage, le courant me chatouille les orteils, et quelque part sur la rive, mon pique-nique provençal d'olives dodues et de figues violettes moelleuses m'attend. Qui aurait cru que mes fidèles chaussures à pieds nus me conduiraient à un tel bonheur ?